L'Opéra de Paris
Gouverner une grande institution culturelle
Un livre de Philippe Agid
Jean-Claude Tarondeau
En savoir plus sur l'ouvrage : table des matières
Partie 1. Les modèles historiques de l'Opéra de Paris (1669-1994)
Chapitre 1. L'Académie royale de musique : réussite de Lully et premières manifestations du rôle de l'État
- Les fondements institutionnels définis en 1669 et 1672
- La réussite artistique des oeuvres composées par Lully pour l'Académie royale de musique
- Une réussite économique brillante
Chapitre 2. L'Académie impériale de musique. La tutelle semi-autocratique de Napoléon
- Une activité artistique soutenue
- Un cadre d'action réglementé et géré par l'Empereur
- Une subvention qui couvre plus de la moitié du budget
- L'équilibre des rôles de l'État, de la direction de l'Opéra, des artistes et personnels entre 1800 et 1815
Chapitre 3. La concession de l'Académie de musique. Entre libéralisme et exigences de l'État
- Les fondements de la concession de l'Opéra de Paris
- Les indicateurs de la réussite
- La concession, financièrement équilibrée jusqu'à la Première Guerre mondiale, s'effondre à la fin des années 1930
- L'âge d'or du statut de directeur de l'Opéra
- Le poids des artistes et des personnels de l'Opéra s'accroît
- L'État et l'Opéra, un débat politique inachevé
- Bilan de la concession
Chapitre 4. 1944-1993 : l'Opéra de Paris entre succès, échecs et impasse
- L'affaiblissement de la production lyrique
- L'État, tuteur embarrassé
- La croissance des besoins de financement de l'Opéra de Paris
- L'État stratège par volonté et par défaut
- La direction de l'Opéra, une fonction désormais instable et affaiblie
- Tensions, désordres et progrès de la gestion des personnels de l'Opéra entre 1944 et 1993
- Les années 1989 à 1995 entre crises et progrès
- L'élimination partielle du projet de réorganisation proposé par Raymond Soubie
- Les conditions posées par Hugues Gall pour accepter la direction de l'Opéra